La France réelle est moins glamour de ce que disent les pubs ou les politiques. Les faits: un jeune homme suspecté d'un larcin dans un magasin Carrefour de Lyon a été arrêté par les vigiles de la grande surface puis amené dans leur bureau. Pour des raisons qui seront a inventer, nous faisons confiance aux avocats, les vigiles se sont mis à quatre sur le jeune homme afin de le "maîtriser" ou le "calmer". Le problème c'est qu'au passage, ils l'ont tué, par asphyxie. Excusez du peu.
Tout ça pour quoi? quelques bouteilles de bière. Cela ressemble aux Misérables des années deux mille. Sauf que là des barbares massacrent Valjean au début de l'histoire. Hugo peut aller se recoucher.
Ce n'est pas la France qu'on aime.
Il est a noter que l'avocat des meurtier, Me David Metaxas, a osé salir la mémoire de la victime en le qualifiant "d'être un voleur par habitude" , "pas la première fois qu'(ils) le pren(aient)" etc. Pourtant aucune plainte le concernant au parquet de Lyon mais bon facile quand le contradicteur ne peut pas se défendre. Ah oui c'est vrai mes clients l'ont assassiné où avais-je donc la tête.
Bon je vois encore le management à l'oeuvre: " P.... ça va faire comme si on bossait chez Orange. On leur avait dit a ces gorilles de faire du chiffre, mais il va faloir leur expliquer qu'il faut pas les tuer sur place. Ça va faire désordre, en pleines fête, d'avoir l'enseigne Carrefour qui sente le sapin. "
Le procureur de la république Dages-Desgrange est atterré après le visionnage des vidéos de surveillance: "C'est la mort en direct ... rien ne peut justifier d'en arriver là."
Touchez-en un mot à l'avocat de la défense et aussi à tout ceux qui embauchent à tire larigots des gens pour s'occuper des basses oeuvres. On appelle ça vigiles, agents de sécurité etc. Ce sont des personnes qui doivent être violents pour justifier leur salaire.
Comme disait l'autre: tu peux taper tant que ça ne laisse pas de traces. Bon et s'il doit mourir autant que ce soit dehors, sinon ça fait sale le sang et tout ça.
Brice Hortefeux se questionne sur la "formation" des personnels dits de sécurité. La réponse est pourtant claire: d'être sauvages et brutaux leur tient lieu de qualification. La question se pose sur les employeurs car c'est pour leurs brutalité et leur stupidité qu'ils les emploient.
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