22 mai 2003

Bientôt

Bientôt, du neuf

15 mai 2003

Si seulement elle était jolie

Si seulement elle était jolie...
Eh oui, je sais ce n'est pas super élégant. Mais c'est
tellement

bien dit et puis ce n'est pas si inexact que ça: personne n'est
oubliée.

;-)

14 mai 2003

De la "liberté" de la presse

Peu de gens ont un regard suffisamment critique sur eux-même pour
s'avouer de mauvaise foi.

Ce problème devient une faute déontologique quand on
est journaliste.

Lisez plutôt...

11 mai 2003

TF1, une banale histoire d'intérêt

D'aucuns, dans la presse et ailleurs, prétendaient que Starac était de la trash tv qui se masquait derrière des belle valeurs : travail, famille... J'avoue y avoir cru. Mais apparemment ce ne fut qu'une étape pour arriver au plus bas. Ce que vous allez lire là est édifiant et vous fera sourire. Pourvu qu'on ait de la mémoire.

Parce que pour ça, ils ont déjà atteint la nappe phréatique: Collant-Tas, Gringue le mildiou, le bache et l'or, et sa pouffe symétrique, Nazes pipoles, Fermez-la. Et bientôt le reste: Grimpe moi dessus, et Fais moi encore plus mal sont déjà prêts. On attend juste le bon timing pour vous éclabousser. Mais rassurez-vous les bénéfices seront reversés a Putes Sans Frontières. On n'est pas des sauvages tout de même.


Le Monde du 25 avril 1996 a publié une interview d'Étienne Mougeotte, vice-PDG de TF1. Il s'y prononce contre " la télévision poubelle " et annonce une moralisation de sa chaîne. Étienne Mougeotte, désormais administrateur de Luxtel, revenait d'une visite à Rome où il avait organisé une projection privée pour les cardinaux du Juste avec Mgr di Falco. « Loft Story » : le coup de colère de Patrick Le Lay ne pas sombrer dans la « télé-poubelle ».

Le P - DG de TF1 accuse M6, la chaîne rivale qui diffuse l � émission « Loft Story », d � avoir violé un engagement , pris en commun , de ne pas sombrer dans la « télé-poubelle ». M. Le Lay affirme avoir reçu dans son bureau, au siège de TF1, « au début de cette année », Jean Drucker et Nicolas de Tavernost, respectivement président du conseil de surveillance et du directoire de M6, à leur demande. Etienne Mougeotte, vice-président de TF1 assistait également à cette rencontre. « Au cours de cette réunion, engagement avait été pris entre M6 et TF1 de ne pas diffuser sur nos antennes respectives une émission de type " Big Brother " , c'est-à-dire un programme fondé sur l'enfermement pendant une longue période d'hommes et de femmes vivant 24 heures sur 24 sous l'oeil de caméras faisant fi de toute intimité», écrit le PDG de TF1. « Nous voulions, grâce à cet accord entre les deux grands réseaux de télévision privée, faire obstacle à l'intrusion en France de la télé-poubelle. Les dirigeants de M6 ont manqué à cet engagement sur l'honneur, pris d'un commun accord », ajoute M. Le Lay. Le patron de TF1 constate que « l'entrée fracassante de M6 dans la " trash-télé " coïncide avec l'arrivée de RTL Group, filiale du groupe allemand Bertelsmann,dans l'actionnariat de M6 ». Un appel «Peut-on tout montrer à la télévision ?», s'interroge Patrick Le Lay. « Comme deux Français sur trois, à TF1 nous répondons non. Une grande chaîne gratuite, disponible en clair pour l � ensemble des Français, y compris, les plus jeunes d'entre eux, a des règles éthiques et déontologiques à observer. » En conclusion, M. Le Lay lance un appel aux «associations familiales», aux « défenseurs de la personne et de la dignité humaines », au CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) et aux responsables politiques pour que chacun, dans son domaine, prenne ses responsabilités face à cette émission.

Peut-on tout montrer à la télévision ?
par Patrick Le Lay Article publié le 11 Mai 2001 PAR PATRICK LE LAY

En 2003, il semble que c'est oui (ndlr)

« J'ai toujours refusé, en tant que président de TF1, de porter un jugement sur les programmes de nos concurrents. Cependant, le vacarme provoqué par la diffusion de "Loft Story" par M6 m'oblige, pour des raisons déontologiques, morales et politiques à faire entendre sereinement la voix de TF1 dans la cacophonie ambiante.

TF1, première chaîne française, a refusé à plusieurs reprises les propositions du groupe de production Endemol de diffuser sur son antenne "Loft Story", version française du programme néerlandais "Big Brother". Ce choix éthique était d'ailleurs partagé par les dirigeants de M6, au point que Jean Drucker, président du conseil de surveillance, et Nicolas de Tavernost, président du directoire, avaient souhaité me rencontrer en présence d'Etienne Mougeotte, vice-président de TF1, en mon bureau au siège de TF1, au début de cette année, pour évoquer les problèmes posés par ce type de programme. Au cours de cette réunion, engagement avait été pris entre M6 et TF1 de ne pas diffuser sur nos antennes respectives une émission du type "Big Brother", c'est-à-dire un programme fondé sur l'enfermement pendant une longue période d'hommes et de femmes vivant vingt-quatre heures sur vingt-quatre sous l'�il de caméras faisant fi de toute intimité. Nous voulions, grâce à cet accord entre les deux grands réseaux de télévision privée, faire obstacle à l'intrusion en France de la télé-poubelle. Les dirigeants de M6 ont manqué à cet engagement sur l'honneur, pris d'un commun accord.

La question centrale n'est pas de savoir si, pendant les dix semaines de diffusion de "Loft Story", M6 va pouvoir "jouer dans la cour des grands".

Une chaîne de télévision, c'est huit mille heures de programmes par an, et ce n'est pas avec un coup, si racoleur soit-il, qu'on peut, sur la longue période, concurrencer des programmes aussi attrayants et fédérateurs que "Julie Lescaut", "Les Misérables", "Ushuaïa", l'équipe de France de football, les grands journaux de 13 heures et de 20 heures, et combien d'autres. La question est de savoir pourquoi ce changement est survenu et de réfléchir à ses conséquences pour le contenu et la réglementation de la télévision dans notre pays.

M6 dispose pour diffuser son programme, au même titre que TF1, France 2, France 3, La Cinq-Arte et Canal+, d'un réseau hertzien de fréquences, bien domanial rare accordé par le CSA pour une durée limitée à des sociétés dûment identifiées et aux actionnaires connus. Ces programmes sont encadrés d'un corpus de lois et de décrets extrêmement complexe, résultat de la volonté de la France d'affirmer son exception culturelle au sein de l'Europe en matière audiovisuelle.

L'entrée fracassante de M6 dans la "trash-télé" coïncide avec l'arrivée de RTL Group, filiale du groupe allemand Bertelsmann, dans l'actionnariat de M6 et la déclaration du président de Bertelsmann, Thomas Middelhoff, affichant sa volonté de prendre 100% du capital de M6, en contradiction flagrante avec la loi française sur l'audiovisuel. Cette entrée de RTL Group dans le capital de M6 est une modification fondamentale par rapport à l'actionnariat historique de la chaîne.

La CNCL avait en effet attribué l'autorisation d'émettre à un groupe d'actionnaires dominé à égalité par la Lyonnaise des eaux et par la CLT, propriété d'Albert Frère. La vente à Bertelsmann, en février dernier, par l'homme d'affaires belge de RTL a totalement rompu ce subtil équilibre. Aujourd'hui, M6 a théoriquement deux actionnaires de poids égal, Suez et RTL Group, filiale de Bertelsmann.

En vérité, RTL-Bertelsmann a pris le contrôle de fait de la ligne éditoriale de M6. Le président de Suez, interrogé par un de ses actionnaires sur le fait de savoir si la diffusion de "Loft Story" par sa filiale M6 était compatible avec les valeurs de son groupe, au cours de l'assemblée générale de Suez le 4mai, lui a répondu que Suez n'avait aucune responsabilité dans le contenu des programmes de M6.

C'est donc maintenant RTL Group qui détermine les choix stratégiques de programmation de M6, au même titre que ceux des autres chaînes qu'elle contrôle en Europe, comme c'est du reste l'usage dans toutes les multinationales.

Cette situation nouvelle est en contradiction avec l'exigence formulée par la ministre de la communication Catherine Tasca et le CSA que l'équilibre des votes soit rigoureusement respecté entre les deux actionnaires Suez et RTL chaque fois qu'une décision importante serait prise concernant M6. Dans l'esprit du ministre et du CSA, il ne s'agissait évidemment pas seulement de la gestion de M6, mais aussi et d'abord des principes qui fondent la programmation de cette chaîne.

La diffusion de "Loft Story" sur M6 pose un double problème, éthique et juridique. L'origine et la finalité du système, commun à tous les pays où a été diffusé "Big Brother", sont la diffusion de la chaîne en clair en l'occurrence M6. Elle propose à une heure de grande écoute rassemblant notamment des jeunes enfants et des adolescents, un programme fondé sur les aventures sexuelles d'un groupe de jeunes gens enfermés pendant soixante-dixjours avec des caméras qui les poursuivent jusque sous la douche.

Le premier relais est constitué par la diffusion vingt-quatre heures sur vingt-quatre d'une chaîne payante sur TPS, avec des images beaucoup plus sulfureuses que celles de M6. En tant que président de TPS, j'étais opposé à la diffusion du programme "La vie dans le loft". Des dispositions propres au fonctionnement de TPS imposent la présence à mes côtés d'un directeur général, désigné par le Groupe Suez, qui a pris la responsabilité de signer le contrat. Je ne me suis pas opposé à cette signature, n'étant pas en mesure de porter un jugement définitif sur un programme que je ne connaissais pas. A la vue de la diffusion, j'ai effectué par écrit les protestations utiles et j'ai décidé de réunir un conseil d'administration extraordinaire pour examiner avec les administrateurs les dangers que "La vie du loft" fait courir à l'image de TPS.

Le deuxième relais est l'utilisation en sous-main d'Internet: des fuites organisées vers des sites "pirates" des séquences les plus "chaudes" non diffusées par M6 ou TPS augmentent, grâce à des images pornographiques, la résonance du programme. Enfin, le troisième relais consiste en une promotion orchestrée par les différentes stations de radio du groupe RTL, voire par des producteurs de télévision en apparence indépendants. On a ainsi pu découvrir dans l'émission "On ne peut pas plaire à tout le monde", diffusée le 4 mai sur France3, Marc-Olivier Fogiel faisant une promotion tapageuse de "Loft Story", ce qui s'explique difficilement, sauf si l'on sait que la société de cet animateur est tout simplement filiale d'Endemol, productrice de "Loft Story".

Peut-on tout montrer à la télévision ? Comme deuxFrançais sur trois, à TF1 nous répondons non. Une grande chaîne gratuite, disponible en clair pour l'ensemble des Français, y compris les plus jeunes d'entre eux, a des règles éthiques et déontologiques à observer. TF1 s'est forgée les siennes au fil de son presque demi-siècle d'existence, dont quatorzeans comme chaîne privatisée au cours desquels beaucoup de travail et quelques erreurs nous ont permis de baliser notre chemin. La transgression par M6 d'une règle observée jusqu'à présent par tous les diffuseurs privés ou publics de ne pas toucher à la télé-poubelle est une très forte interpellation.Aux responsables d'associations familiales de décider si "Loft Story" et ses sous-produits pornographiques mettent en cause la protection de l'efance. Aux défenseurs de la personne et de la dignité humaine de s'interroger sur la situation psychique et juridique des jeunes participants à "Loft Story".

Au CSA de dire si une chaîne généraliste en clair peut diffuser à une heure où une majorité d'enfants regardent la télévision, un programme incitant des jeunes gens à former un couple temporaire par appât du gain.

Aux responsables politiques de réfléchir à la mainmise d'un groupe étranger, fût-il européen, sur un grand réseau de télévision, et cela à un moment où il est question d'attribuer un grand nombre de fréquences en mode numérique terrestre. Cette évolution est-elle compatible avec la sauvegarde de l'exception culturelle française ?

Quant à moi, je maintiendrai le cap fixé par Francis Bouygues en 1987 : faire que TF1 reste la chaîne préférée des Français, s'adressant à tous dans le respect de leurs convictions, de leurs croyances et de leur dignité. »

Patrick Le Lay est président-directeur général de TF1.

MM

Le retour des amazones.

09 mai 2003

Oh !

Ma chère amie de "nos rendez-vous" m'a l'air staracadémisée a fond!!! Pas une phrase qui ne vienne d'une chanson.
J'ai demandé "C'est grave docteur?"
Il m'a répondu : "je suis malade, complètement malade etc"

Choderlos XXI

2001

[...]
Mon esprit s'étire si infiniment vers toi, que tu devrais le ressentir dans ta chair. Ma tendresse pour toi grandit chaque fois un peu plus. Ma joie aussi, ma faculté d'aimer.

J'aime être avec toi, couché dans les herbes du cyberespace, étalant ta chevelure comme une auréole autour de ton visage heureux, qui s'ouvrira peut-etre un peu pour moi, par un sourire, une larme de bonheur...
[...]

08 mai 2003

LLL

Aujourd'hui je lui ai parlé.

06 mai 2003

Bienvenue !