19 décembre 2007
L'iPhone arrive en France. Orange est-il à la hauteur?
Qu'en penser?
Eh bien voilà: non Orange n'est pas à la hauteur du produit qu'il commercialise.
Non l'accueil n'est à la hauteur - pourtant nous étions à la boutique des Champs-Élysées - mais pourtant rien n'y fait, même là, le syndrôme français a frappé: inutile d'espérer d'être bien servi.
La vendeuse est trop pressée de déchirer l'emballage sans se rendre compte que c'est votre cadeau qu'elle ouvre. Faut pas hésiter à lui dire d'enlever les pattes de votre joujou et de demander à l'ouvrir amoureusement. Vous pensez: un cadeau de luxe comme celui-ci, on ne se l'offre pas tous les jours.
Autre mauvaise surprise: ils ne connaissent pas le produit. Donc vos questions vous les poserez au numéro de sav - surtaxé - comme de bien entendu... Une subtilité: les agences Orange ne communiquent pas leur numéro de téléphone ! Qu'ont-elle à craindre? De renseigner un cher client?
Encore une autre mauvaise surprise: Orange transmet votre numéro de téléphone à des spammeurs sms. Quel plaisir de recevoir des sms stupides sur son joli iPhone.
Mieux encore: la gestion du compte sur le site web d'Orange ne fonctionne simplement pas: vous voulez modifier une option eh bien ce n'est pas ici que ça se passe. Appelez donc le sav et payez toujours un peu plus pour des services élémentaires.
A suivre...
01 août 2007
Muse Hysteria
La video à l'ambiance très Fincher est réalisée par Matt Kirkby avec, comme acteurs, Justin Theroux et Hayley Caradoc Hodgkins.
15 juillet 2007
Neuf telecom à ses clients: payez, et taisez-vous
Désormais Neuf cegetel se recentre sur sa vraie nature: maintenant il faut payer pour parler au SAV.
Ou alors vous pouvez passer une heure à chercher sur des sites webs qui ne sont ni faits ni à faire.
Navigation incompréhensible, labyrinthes, et puis au bout, comme de toute façon vous n'avez pas trouvé la réponse à votre question, on vous invite - non. On vous oblige à appeler un sav payant dont le niveau est très discutable. C'est vrai l'important du concept n'est de FAIRE PAYER CES CONNARDS DE CLIENTS.
Il est de toute façon plus rentable de faire de la pub pour attraper de nouveaux clients que de satisfaire ces connards qui ont le malheur d'avoir cru à d'autres pubs.
La presse est, quant à elle, très frileuse. Faut pas se mettre à mal avec un annonceur.
L'affaire noos est pleine d'enseignements: pas la peine de s'emmerder avec ces connards de clients auxquels on fait payer des services qu'on ne leur fournit pas. Tiens prends le service de sécurité dans la gueule si t'es pas content. Très important ça d'avoir du vigile costaud pour dissuader les clients floués de pousser leur gueulante. C'est de l'internet "click and mastard".
Noos rebombarde le chaland avec une nouvelle campagne de pub, change son nom en devenant lecable histoire de mettre dans le vent ces connards de clients qui insistent pour avoir les services qu'ils ont payés. Quand comprendront-ils le business model à-la-française?
Neuf Cegetel: un media player toujours pas au point... deux ans après son lancement
ça aussi ce devrait être un atout pour faire venir en France des sociétés étrangères. Car ici voyez-vous les clients sont bonne poire. Bon c'est vrai qu'ils râlent pas ma. Ouvrez-leur un forum de discussion pour caénaliser leur mauvairse nature et hop, c'est règlé.
Le service mp9 était censé être un media player maison que neuf telecom devait sortir pour montrer que free.fr ne le distançait pas vraiment en termes d'innovations. Hélas pour ceux qui ont cru neuf telecom. Parce que jusqu'à aujourd'hui ce service est toujours aussi merdique et limité qu'au depart et la version est toujours à 1.0 . En fait il s'agit d'une mauvaise beta. Rappelons aussi que ce mp9 est mal ficelé autour d'un moteur très performant, le logiciel multimédia vlc de videolan. Si on résume, neuf telecom n'a même pas été fichu de faire fonctionne ce logiciel très performant. En fait ils ont réussi une plus grande prouesse: en limiter ses possibilités.
ça c'est de l'exception française!
08 juillet 2007
J'ai demandé à Google : Hollande + Liaison = ?
Valérie Trierweiler
Oui je sais ça déclasse d'un les priviléges du microcosme politico-journalistique.
24 juin 2007
Support par Chat sur Ebay avec "Louise"
Bonjour, je suis Louise, votre conseillère virtuelle. Je peux vous aider et répondre à la plupart de vos questions concernant eBay. Pour vous aider au mieux, j'ai besoin de connaître votre pseudo eBay. Quel est-il ?
Vous :
Jimini
Louise - eBay :
Je le note.Que puis-je faire pour vous aider aujourd'hui ?
Vous :
comment exclure les annonces d'un vendeur precis
Louise - eBay :
Parmi les propositions suivantes, choisissez celle qui correspond le mieux à votre demande :
- Comment rechercher un vendeur ?
Vous :
non
Louise - eBay :
Alors que cherchez-vous ?
Vous :
ok j'ai compris que vous etes un logiciel
Louise - eBay :
Merci beaucoup, je travaille dur pour cela. Que puis-je faire pour vous aider ?
Vous :
non
Louise - eBay :
Je suis là si vous avez des questions. Je suis à votre écoute.
Vous :
passez moi liza
Louise - eBay :
Pourriez-vous reformuler votre phrase s'il vous plaît ?
Vous :
non
Louise - eBay :
D'accord. Souhaitez-vous utiliser le formulaire de contact pour envoyer un message au Service Consommateur ?
De toute évidence on veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Je trouve toujours cela ennuyeux mais il semble que ce soit le lot du support client s'il n'y a pas de sursaut.
19 mars 2007
L'Anpe bouscule poliment les chômeurs vers la sortie
vendredi 2 mars 2007 (04h56) :
Lettre ouverte à Christiane Taubira concernant les chômeurs radiés
6 commentaires
26 février 2007
Chère Madame,
Votre mission de Déléguée à l’expression républicaine auprès de la candidate socialiste et la considération que j’ai depuis 2002 pour la justesse de vos engagements me permettent d’espérer que mon témoignage recevra quelque écho.
Je suis conseillère à l’emploi à l’ANPE et j’ai « mal à mon service public ». Au-delà du scandale de la manipulation des chiffres du chômage, je veux témoigner des maltraitances faites aux chômeurs sous couvert de traitement du chômage. Les plus choquantes pour moi qui ai appris un métier d’aide et de conseil sont les « punitions » que l’ANPE inflige aux demandeurs d’emploi sous le moindre prétexte, sans prise en compte de la réalité de leur situation, sans aucun égard pour leur dignité. Les radiations administratives sont un déni de citoyenneté.
579 558 chômeurs ont été rayés en 2006 de la liste des demandeurs d’emploi suite à des radiations administratives : il s’agit du chiffre brut, concernant la France entière (dont les DOM) et les chômeurs « disponibles immédiatement pour un emploi » (catégories 1, 2 et 3). Il saute aux yeux que sans le demi-million de radiations administratives, il n’y aurait pas eu de « baisse du chômage » en 2006 !
La majeure partie des radiations, de l’aveu même des dirigeants de l’ANPE, est consécutive à une absence à convocation. Depuis la mise en place du suivi mensuel (ordonnances Villepin d’août 2005), le nombre de convocations a été multiplié par 6. La radiation administrative est une sanction prévue par le code du travail, qui dit explicitement qu’elle peut intervenir en cas de « refus sans motif légitime » de se rendre à une convocation.
Parmi ces 579 558 radiés, combien n’ont pas été mis en situation de justifier la légitimité de leurs motifs ? Combien n’ont jamais reçu de convocation ? Combien sont découragés par ces convocations multiples, souvent inutiles, vécues par beaucoup comme du harcèlement moral ? Combien ont des soucis de mobilité ou de garde d’enfants qui ne sont pas pris en compte ? Combien ne sont pas informés de leurs droits, combien n’ont ni les moyens ni le courage de les faire valoir ? Présomption d’innocence, bénéfice du doute, ces principes de justice élémentaire n’ont pas cours à l’ANPE !
La procédure de radiation est le plus souvent déclenchée automatiquement par le système informatique. Les demandeurs d’emploi sont gérés comme des « stocks » ou des « lots » (termes utilisés fréquemment en interne, tant à l’ANPE qu’à l’ASSEDIC). Les pressions exercées sur les agents de l’ANPE pour atteindre des objectifs de production de « bons » chiffres imposent la stricte application des règles en matière de radiations. En revanche d’autres règles, plus respectueuses des usagers (comme l’envoi par lettre recommandée des avis de radiation) sont tout simplement ignorées par l’ANPE.
Pour les personnes indemnisées par l’ASSEDIC au titre de l’assurance-chômage ou du régime de solidarité, la radiation se traduit par la suppression brutale de tout revenu. Le crime est-il donc si grave, pour justifier une sanction aussi exorbitante, aussi lourde de conséquences ? Il m’est insupportable que l’ANPE, dont la principale mission est d’aider les personnes privées d’emploi, génère aveuglément encore plus de précarité, encore plus d’humiliation, encore plus d’exclusion. Le chômeur radié n’existe plus, il n’est plus rien, il ne « compte » plus. S’il doit y avoir un contrôle des chômeurs, il ne peut pas se faire dans ces conditions indignes des valeurs républicaines.
Au titre de ma contribution aux débats citoyens, pour
— l’application équitable des règles et des lois
— le respect des droits élémentaires des usagers
— le recentrage de l’ANPE sur ses missions
— la vérité sur les chiffres
je propose que soit mise à l’étude la décision d’un moratoire sur les radiations administratives.
Certaine de trouver en vous un porte-voix convaincant, je vous prie d’accepter, chère Madame, mes remerciements.
Catherine Cadier
De : Catherine Cadier
vendredi 2 mars 2007
ANTHOLOGIE DU FLICAGE DES CHÔMEURS
« Fini le traitement égalitaire. Désormais, selon leur profil et leur positionnement sur le marché de l’emploi, ils seront orientés vers des parcours différenciés. Les chômeurs spécialisés des métiers en tension (hôtellerie, restauration, BTP), où les patrons cherchent de la main-d’oeuvre à bas coût, seront convoqués au moins tous les quinze jours à partir du premier entretien. Ils seront même détectés dès leur inscription aux ASSEDIC, qui auront accès aux plannings des ANPE pour leur fixer un rendez-vous express. [...] Cette fréquence des rendez-vous servira à maintenir la pression et à multiplier les radiations pour non-réponse à convocation ou refus d’emploi. Le suivi des chômeurs les plus difficilement reclassables sera carrément confié à des sociétés sous-traitantes de l’ANPE. »
L’Humanité,
02/01/05
« Vous n’imaginez pas le nombre de radiations ubuesques que l’on nous raconte, les agents de l’ANPE déprimés par les pressions. Et la mise en place du suivi mensuel des chômeurs, sous couvert d’être plus efficace, tient plus du bracelet électronique que de l’aide réelle ! Comment voulez-vous qu’un agent de l’ANPE, dont un sur quatre est déjà précaire, suive sérieusement quatre cents entretiens par mois ? »
Jacqueline Balsan
vice-présidente du Mouvement national des chômeurs et précaires
Libération, 07-08/01/05
« Aujourd’hui, mardi 13 décembre 2005, je viens d’assister à un “spectacle” hallucinant à l’ANPE de la cité Charles-Godon, Paris IXe. Convoqué à 14 heures pour un entretien individuel destiné, dans le cadre du plan de reconversion Villepin-machin-bidule, “à voir avec vous les modalités d’une reconversion,etc.”, je trouve devant l’ANPE un attroupement de trente personnes environ. Une manif ? Non. Des chômeurs attendant l’ouverture des portes, tous convoqués au même "entretien individuel”. [...] Cinq minutes plus tard, nous nous retrouvons à cinquante-sept chômeurs - j’ai compté ! - entassés dans une salle de trente places. Et là, surprise ! Une dame de l’ANPE arrive, pas très à l’aise : “Mesdames et messieurs, voilà. Dans le cadre du plan de reconversion machin-bidule, l’ANPE vous propose de participer à un stage de deux cents heures. ”Une voix s’élève dans la salle : “Pardon, Madame, sur la convocation, c’est écrit entretien individuel ! C’est quoi, ce délire ?” Le ton monte dans la salle. “Non, non, c’est une erreur. Il s’agit bien d’une réunion, une réunion de préparation à un stage.” “Mais quel stage ? On n’a pas demandé de stage !” “Un stage réservé aux bénéficiaires de l’ASS.” “Madame,je ne suis pas allocataire de l’ASS, pourquoi ai-je été convoqué ?” “Ah,euh ! Y a-t-il d’autres personnes dans ce cas ?” Cinq ou six personnes lèvent la main. [...] Et c’est alors, suspense, que la dame de l’ANPE, de plus en plus paumée et débordée de toutes parts, nous informe que le stage démarre le 14 décembre à dix heures, c’est-à-dire le lendemain même ! Chez les chômeurs, c’est l’escalade. “Et qu’est-ce qui se passe si on ne peut pas aller au stage ? On est radiés des listes ? Vous rouvrez Cayenne ? ” [...] Dix minutes plus tard, dans un bordel indescriptible, je quitte la salle après avoir indiqué que je n’avais rien à faire dans ce stage, suivi ou précédé par quelques autres. Mais que vont devenir mes collègues les cinquante-sept pékins ? Que va-t-il arriver à tous les chômeurs qui, pour une raison ou une autre, ne pourront être présents LE LENDEMAIN MATIN à Montrouge ou à Pétaouchnok, pour commencer un stage-poubelle-flicage de deux cents heures ? »
Jean-Jacques Reboux
témoignage disponible sur http://paris.indymedia.org
Anthologie publié dans le n° 30 de CQFD, janvier 2006.
Le vrai visage de l'ANPE
CQFD N°030
LES AGENTS ANPE SOUS PRESSION POUR FAIRE DE L’ABATTAGE
LE CONTRÔLEUR CONTRÔLÉ
Il y a pire que d’aller à l’ANPE : y travailler. Chargé du contrôle des chômeurs dans une agence de la France profonde, Jean-Paul est fatigué de devoir les radier par paquets de douze. Fatigué du despotisme qu’il faut à la fois subir et faire subir, dans le cadre d’un service public imprégné jusqu’à l’os par l’idéologie de la gagne. Il a accepté de s’en ouvrir à CQFD, à condition de rester anonyme. Car bien que responsable syndical (SUD-ANPE), il n’est pas libre de se lâcher pour autant.
CQFD : Depuis quand es-tu agent ANPE ?
Jean-Paul : Ça fait quatorze ans. Quand je suis entré à l’ANPE en 1991, les agents n’étaient pas trop formatés, la responsabilisation personnelle du chômeur n’était pas encore l’idéologie dominante. À l’époque, dans ma petite agence, on comptait une dizaine de radiations par an. Aujourd’hui, on en est à plusieurs centaines par agence.
Pour l’usager, l’ANPE est de plus en plus une machine à broyer les chômeurs. Comment les agents vivent-ils ce rôle ?
De l’extérieur, on n’en voit que les conséquences : convocations à répétition, menaces, sanctions, radiations... Mais de l’intérieur, on voit la mécanique mise en oeuvre pour que le système fonctionne. C’est important de la faire connaître aux chômeurs, pour qu’ils comprennent les ficelles et se sortent de la relation de soumission qu’ils ont trop souvent envers nous, et qui n’est que l’envers de notre propre soumission. Tout en étant en situation de contrôle, on se retrouve en effet soi-même à en subir un, qui fait que le système va bien entrer dans nos têtes. Commençons par un cas concret, que j’ai vécu récemment dans la région où je travaille. Il s’agit d’un gars au chômage depuis un an, appelons-le Hugo. Hugo veut créer une petite maison d’édition, une idée qui l’a pris peu après son licenciement. Il se lance, mais le conflit prud’homal qui l’oppose à son ancien employeur l’empêche d’effectuer toutes les démarches nécessaires. Or, pour le conseiller ANPE modèle, ce genre de problème ne compte pas : quelle que soit sa situation, le chômeur doit être capable dans les quinze jours qui suivent son inscription d’être opérationnel pour chercher un emploi. Avec une création d’entreprise, c’est un peu différent, car c’est un projet à long terme. Encore faut-il d’abord l’évaluer. Ce boulot d’évaluation, l’ANPE le soustraite à un cabinet spécialisé avant de valider ou non le projet. Revenons à Hugo. Après plusieurs mois de flottement, il demande de lui-même une évaluation. Celle-ci conclut au sérieux du projet et préconise de donner un an de plus à Hugo pour qu’il le mène à bien. Ce bilan est envoyé au référent ANPE, qui décide alors de ne pas valider le projet... et de radier Hugo.
En somme, l’ANPE rémunère un cabinet privé à faire des évaluations qui ne seront prises en compte que si elles desservent le chômeur...
Non, ça dépend de l’agent. En fait, la décision de radier appartient au directeur de l’agence. Mais l’agent a le pouvoir de remplir un formulaire qui est ce qu’on appelle un avertissement avant radiation. Ça veut dire que le chômeur visé a quinze jours pour fournir ses justifications, après quoi le directeur peut décider de lui couper les vivres. Déjà, quand tu reçois ça, ça fait assez mal. Sur le formulaire envoyé à Hugo, l’agent a coché la case : « constate que vous n’avez pas accompli d’actes positifs et répétés de recherche d’emploi. » C’est l’une des nouvelles formules introduites par le décret du 2 août 2005, qui amplifie l’échelle des sanctions pour les chômeurs. La sanction la plus légère, c’est quinze jours de suspension. C’est énorme. Dans une entreprise, une mise à pied d’un jour est déjà une sanction grave. Trois jours sans salaire, c’est gravissime. Pour un chômeur, par contre, quinze jours sans alloc, c’est juste une tape sur les doigts. Le décret prévoit jusqu’à trente-huit situations justifiant une sanction ! Hugo a donc le dos au mur. Coup de bol, tout en faisant ses démarches pour devenir éditeur, il a aussi cherché du boulot. Il renvoie un dossier en béton de trente pages, avec copie de tous ses courriers aux employeurs. En réponse, un courrier signé « le directeur » - il n’y a jamais de nom - lui dit : « Vos arguments ne sont pas susceptibles de changer ma décision. » Et hop, radié ! Voilà, c’est un exemple de la façon dont ça se passe aujourd’hui.
Les agents ANPE sont-ils incités à faire de l’abattage ? Ont-ils des objectifs chiffrés ?
Il y a effectivement des objectifs, non pas de radiations, mais de baisse du taux de chômage, même si dans les faits l’un participe à l’autre. Ces objectifs sont assignés agence par agence. On nous dit par exemple : les demandeurs d’emploi inscrits depuis plus de deux ans doivent baisser de 11 %. Ou le taux de chômage des femmes doit diminuer de tant... Parallèlement il y a aussi des objectifs de collecte d’offres d’emploi, de mises en relation avec les employeurs, etc.
Et si l’agence n’atteint pas ces objectifs, on radie aussi le directeur ?
Au pire, seulement dans son porte-monnaie... Depuis deux ans, les membres de la hiérarchie - animateurs d’équipe, directeurs d’agence, directeurs départemental, régional, national - reçoivent une prime annuelle variable dite de responsabilisation lorsque les divers objectifs sont atteints. Pour un directeur d’agence, cette prime peut représenter entre un et deux mois de salaire. Les agents, eux, ont droit à une petite prime dite d’intéressement régional, liée elle aussi aux objectifs.
Il y a donc un intérêt financier à tailler dans les listes ?
Oui, mais il ne s’agit pas d’une incitation personnalisée. Pas encore. Pour le moment, la prime dépend des résultats de l’agence. À la limite, si un agent est trop sympa avec les chômeurs, ses collègues peuvent lui reprocher de faire baisser la moyenne. Après, il y a d’autres formes de pression. Le directeur peut mettre plus ou moins le paquet sur le personnel. Ça dépend de sa conformité au discours ambiant, qui dit que l’allocataire est un profiteur et que la société doit lui botter les fesses. Tout est fait pour que le personnel ANPE suive cette pente-là et ne s’encombre pas de scrupules. La division des tâches, par exemple. Avant, l’agent qui convoquait le chômeur était le même que celui qui le recevait. Plus maintenant. Il y a un agent qui convoque, un autre qui reçoit, un autre encore qui distribue les avertissements, etc. En dispersant les rôles, on déresponsabilise chaque rouage.
Comment les agents qui contrôlent sont-ils contrôlés à leur tour ?
C’est selon les directeurs, là aussi. Certains ne contrôlent rien, mais d’autres, de plus en plus nombreux, exercent un rôle hiérarchique fort. Par exemple, lors de nos réunions hebdomadaires, certains examinent tes relevés d’entretiens et vont te dire devant tout le monde : « Et lui, pourquoi il n’est pas en atelier de recherche d’emploi ? » Si tu considères que l’ANPE n’a rien à proposer, on te dira que ce n’est pas normal. Reste qu’un conseiller n’est jamais obligé de faire du zèle. Dans les formulaires de radiation, il y a cette formule : « Je suis contraint de vous radier. » C’est faux. On a parfaitement le choix.
Tu parlais de la soumission du chômeur à son contrôleur ANPE. Comment s’instaure-t-elle ?
Depuis quelques années, la philosophie de la maison veut que les mesures que nous prescrivons - c’est le terme médical utilisé chez nous - soient approuvées par nos « patients » (je plaisante !) On a donc mis en place un système dit de diagnostic partagé, qui consiste à dire au chômeur qu’on va se mettre d’accord avec lui sur telle ou telle démarche qu’il aura à faire. En réalité, il n’a pas vraiment le choix. Mais dans nos conclusions d’entretien, on va mettre qu’il partage la décision, avec des formules du genre : « Vous vous engagez à... Nous tombons d’accord que... » Des consignes très précises nous ont été données à ce sujet. Tout doit être saisi en informatique. Le but étant de mouiller les gens pour qu’ils ne puissent pas contester les décisions. C’est une mécanique bien pesée. D’un côté, l’ANPE développe tout un discours sur l’autonomie du chômeur, de l’autre, elle décrète si le chômeur est autonome ou non. C’est une injonction paradoxale : soyez autonome mais faites ce qu’on vous dit. Car c’est toujours le chômeur qui pose problème, jamais l’économie. S’il ne retrouve pas de travail, c’est parce qu’il ne présente pas assez bien, parce qu’il manque de gnaque, parce qu’il n’est pas concurrentiel sur le marché du travail, etc. Dans les débats de l’Assemblée nationale préalables au décret du 2 août, un député, Jean-Paul Anciaux, a dit : « Tout demandeur d’emploi doit être l’acteur principal de sa propre réinsertion. » Ça, c’est vraiment l’idéologie dominante, y compris à l’ANPE : les chômeurs sont maîtres de leur destin. S’ils restent sur le carreau, c’est de leur faute. Ça fait des dégâts. Lors des entretiens, on sent bien le sentiment de peur et de culpabilité qui tenaille beaucoup de chômeurs. On se retrouve face à des gens qui ont de la bouteille et qui vont quand même se justifier par avance, avant même qu’on le leur demande. On les sent prêts à se plier à tout ce qu’on va leur dire. C’est assez effrayant.
Dans cette relation, l’outil informatique semble jouer un rôle important...
Effectivement. Les conclusions d’entretien sont stockées pour des années dans la mémoire informatique de l’ANPE. Sur la durée, cette « traçabilité » peut faire apparaître des incohérences dans les engagements du chômeur. Dans ce cas, malheur à lui... Et puis il y a les erreurs. Il arrive assez souvent, par exemple, qu’on oublie d’appuyer sur la touche « validation » à l’issue de l’entretien. Le demandeur d’emploi sera alors automatiquement classé comme n’étant pas allé à la convocation, avec tous les risques de sanction que cela implique. Les agents sont débordés, il nous arrive souvent de faire des erreurs. L’ennui, c’est que l’outil informatique les rend difficiles à détecter et plus difficiles encore à contester.
Il arrive donc que des chômeurs se fassent radier par erreur ?
Ah oui, c’est fréquent. Quand ils peuvent prouver qu’on a fait une boulette, on les réintègre. Mais s’ils ne le peuvent pas, c’est galère !
L’ANPE fait de plus en plus appel à des sous-traitants. Ça allège votre travail ?
Non, ça peut au contraire ajouter de la pression. À 95 %, toutes les prestations que l’on propose - évaluation, ateliers, bilans de compétence, etc. - sont sous-traitées à des boîtes. Le truc, c’est que ces prestations ne leur seront payées qu’à partir d’un certain nombre de chômeurs. On ne va pas faire venir un formateur juste pour deux personnes. Alors on nous met la pression pour qu’à tout prix il y ait du monde dans ces groupes.
Ton travail a-t-il beaucoup changé depuis la directive du 2 août ?
Pas vraiment pour le moment. Les radiations à haute dose ont été lancées il y a déjà trois ans, la directive n’a fait que rajouter une couche à ce qui existait déjà. La nouveauté, c’est que l’Assedic peut désormais suspendre les allocations ou faire du contrôle, ce qu’elle ne faisait pas avant. C’était l’une des demandes du Medef. Les agents Assedic n’ont pas notre côté « psycho-sciences humaines », eux, ce sont des purs gestionnaires. Mais le vrai bouleversement, c’est le suivi mensuel des chômeurs, fondé idéologiquement sur une logique de résultats. Tout le monde s’attend à ce que la multiplication des convocations entraîne celle des radiations et des cessations d’inscription.
Le profil psycho-social dont tu parles n’a-t-il pas déjà été remplacé par un profil manager-tape-dur ?
Disons que la logique interne y encourage. On doit montrer qu’on est concurrentiels. On va être meilleurs en ayant des fichiers de candidatures fiables, avec des demandeurs d’emploi motivés et adaptés au marché. En radiant par paquets les chômeurs invendables, découragés ou qui s’en foutent, on prouve donc qu’on est un bon service public ! On retrouve la même idée sur notre site Intranet. Le 31 octobre, notre portail s’ouvrait sur une manchette qui se félicitait de la hausse des consultations sur le site de l’agence : « www.anpe.fr franchit la barre des trois millions de visiteurs, de nombreux records sont tombés. » Comme s’il y avait de quoi se réjouir. Pour l’ANPE, il faut gagner des parts de marché et faire mieux que les autres, mieux que les boîtes d’intérim qui sont pourtant nos partenaires. Beaucoup d’agents rentrent dans cette logique de compétition parce qu’elle valorise leur travail. On n’est plus des fainéants de la fonction publique, mais des prestataires performants capables de battre le privé, notre modèle ! À cet égard, une étape importante a été la création, dans les années 90, d’un centre de formation pour notre encadrement. Son appellation veut tout dire : « Institut du management. » D’ailleurs, je ne sais pas si tu le sais, mais pour l’ANPE, tu n’es pas un chômeur mais un client.
En l’occurrence, je ne suis pas franchement roi...
Le client est roi quand c’est l’employeur. Quand c’est le chômeur, il n’est plus roi du tout. Il faut noter qu’il y a beaucoup de triche dans les résultats proclamés par l’ANPE. On va par exemple piquer des offres d’emploi dans un journal et les intégrer à nos statistiques, alors qu’il n’y a eu aucun travail de fait. Toujours le culte du résultat. Ce qui me souffle, c’est de voir que lorsqu’ils sont radiés, les chômeurs non indemnisés réagissent de la même façon que les chômeurs indemnisés. Comme si l’ANPE offrait malgré tout une sorte de reconnaissance sociale. Un jour, une dame de 55 ans au chômage qui avait reçu par erreur un préavis de radiation s’est pointée à l’agence, folle d’inquiétude. Elle vivait à la campagne et avait dû faire 40 bornes en taxi pour venir nous voir. J’étais à l’accueil ce jour-là. J’ai vite vu qu’il s’agissait d’une bourde et je lui ai dit de ne pas s’inquiéter. Puis j’ai déchiré le papelard. À la tête qu’elle a fait, j’ai compris que je n’aurais pas dû : en deux secondes, un document qui lui avait coûté une trouille terrible et 80 bornes de taxi est parti à la poubelle, sous ses yeux. Pour moi, c’était juste une erreur de plus. Pour elle, c’était un choc.
Propos recueillis par Olivier Cyran
Article publié dans le n° 30 de CQFD, janvier 2006.
08 mars 2007
Scandale permanent des hotlines surtaxées: l'exemple de NOOS
Pronétaires de tous les pays, unissez-vous... contre les abus des hot-lines !
Nous disposons désormais d’un nouveau moyen pour faire face aux abus des hotlines: Internet et les vidéos blogs. Cet article explique, exemple personnel à l’appui, comment chacun d’entre nous peut agir individuellement pour essayer de faire changer les choses en s’armant d’une simple caméra, d’un peu d’ironie, et de beaucoup de patience...
Le problème des abus des hotlines payantes est un scandale qui a été dénoncé à maintes reprises par plusieurs associations de consommateurs, en particulier Que Choisir, ainsi que par de nombreux médias, tel le Journal du Net.
Depuis que j’ai lancé AgoraVox, parmi les articles qui m’ont le plus marqué, il y a sans aucun doute celui d’Alain Lambert, sénateur et ancien ministre du budget, qui relate ses mésaventures avec l’opérateur du câble Noos. J’ai été frappé par la démarché d’un sénateur qui, pour une fois, essaye de se mettre dans la peau d’un consommateur quelconque et essuie ainsi les plâtres cruellement... Force est de constater que même sa démarche, très originale et inédite, n’a pas rencontré le succès qu’il en espérait... D’ailleurs, il vient de résilier son abonnement, faute d’avoir réussi à régler son problème.
Après son article, j’ai pas mal échangé par e-mail avec Alain Lambert, qui m’a déclaré que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ne voyait pas comment éviter une réglementation tant les opérateurs sont incorrigibles. Une phrase m’a beaucoup frappé : « Vous trouverez difficilement plus libéral que moi au plan économique, et pour que j’en arrive à penser à légiférer pour contenir leurs excès, c’est qu’il n’y a plus d’espoir. Le DGCCRF me le confirme régulièrement par mail. Il les voit chaque semaine, ils mentent, ne tiennent aucun de leurs engagements. Ce sont des marchands de soupe. Des bandits qui abusent de leur position ».
Malgré mon inexpérience totale dans le domaine, je me suis donc amusé d’abord à enregistrer et ensuite à filmer d’interminables appels avec la hotline de Noos, juste pour montrer à quel point, de temps en temps, on nous raconte n’importe quoi, uniquement dans le but de nous faire attendre en ligne au lieu de résoudre nos problèmes. Et parfois même en mentant de manière flagrante, en disant l’inverse de ce qui est marqué sur le site Web de l’opérateur (lequel, hélas pour eux, est filmé en simultané...). Avec la mise en ligne de cette vidéo, nous lançons également un appel à d’autres témoignages qui iraient dans ce sens, car notre quotidien est jalonné d’abus ou de situations surréalistes plus ou moins graves qu’il faut dénoncer, sans toutefois tomber dans le populisme ou la démagogie.
Internet, les médias citoyens et la démocratisation des technologies rendent tout ceci extrêmement simple. Désormais, un simple néophyte avec un téléphone ou un caméscope peut enregistrer, filmer et mettre en ligne tout ce qui lui arrive. Des sites très innovants comme DailyMotion permettent même d’enregistrer en direct vos vidéos et de les exporter dans un format universel (flash).
Je n’ai rien contre Noos en particulier, même si, moi qui suis abonné depuis une décennie avec eux (monopole du câble oblige), on me traite parfois au téléphone comme un gamin de dix ans... Autrement dit, je ne pense pas qu’ils soient pires que les autres opérateurs. Il s’agit là d’un fléau généralisé et peut-être sciemment organisé.
D’ailleurs, l’anecdote qui me concerne n’a rien de vraiment scandaleux en soi. J’ai entendu des histoires mille fois plus graves que la mienne. Mais au moins, ce qui m’est arrivé permet de lancer le débat, et d’initier, peut-être, une nouvelle forme de protestation citoyenne.
En deux mots, un jour, j’ai eu la « folle idée » de vouloir les chaînes Noos sur un deuxième appareil TV... Naïvement, possédant déjà deux décodeurs mais une seule carte, j’ai cru qu’il me fallait demander simplement une deuxième carte. Pas du tout ! Après d’interminables discussions (45 minutes de va-et-vient avec tous les services de Noos, que, hélas, je n’ai pas enregistrées), on m’explique d’abord que cela est possible mais uniquement en me rendant dans une agence. Ensuite, lors d’un deuxième appel, on me fait finalement comprendre que même si en théorie je n’ai besoin que d’une simple carte, en pratique je vais être obligé de louer un troisième décodeur et de payer l’intervention d’un installateur, malgré le fait que les deux décodeurs que j’ai marchent très bien, sans besoin de la moindre intervention. En appuyant sur le bouton vert "play" vous pouvez écouter quelques extraits "raccourcis" de l’enregistrement audio original (on peut avancer en bougeant la barre de défilement vers la droite). L’original complet est disponible à la fin de l’article (assez long en raison des interminables temps d’attente...).
EXTRAIT AUDIO DU 10/01/2006
Pris un peu en otage, et n’ayant d’autre choix que d’accepter, je me résigne au fait de devoir payer pour une intervention inutile et pour cet autre décodeur dont je n’ai pas besoin... Je m’apprête donc à effectuer mon troisième appel, deux jours plus tard, pour souscrire cet autre abonnement. Et là, surprise des surprises, on m’annonce que, malheureusement pour moi, les tarifs viennent tout juste de changer, et que ça va me coûter encore plus cher que prévu. Très étonné, j’ai le réflexe d’aller voir les tarifs sur leur site Web pendant la discussion, et je ne retrouve pas du tout ces nouveaux tarifs. Je le fais remarquer à mon sympathique interlocuteur, qui ne me croit pas. Je l’oblige alors à taper l’adresse de son site et à regarder l’offre qui est en ligne. Après de longues discussions, il ne trouve rien de mieux que de me raccrocher le téléphone au nez (pour voir la vidéo, cliquez sur la photo au format flash ou téléchargez le fichier wmv) !
EXTRAIT VIDEO DU 10/01/2006
Quand Noos me raccroche au nez (version courte)
Vidéo au format Windows Média Player
Morale : trois coups de fils interminables, pour un total de 103 minutes, à 0,34 euros la minute, soit 35 euros, pour me faire raconter n’importe quoi et pour qu’en plus on me raccroche au nez !
A ce stade, dans l’attente d’une législation qui, curieusement, tarde à voir le jour, la seule chose que nous puissions faire, je crois, c’est d’utiliser la technologie, et un peu d’ironie, pour montrer publiquement, de manière massive, ce que ces hotlines font subir quotidiennement à leurs clients chéris... C’est entre autres pour cette raison que nous venons de lancer AgoraVox Tv qui est une plate-forme de diffusion de vidéos citoyennes liées à l’actualité (interviews, reportages, manifestations, grèves, etc.). Le service vient d’être lancé et permet à tout un chacun de soumettre en quelques clics une vidéo de manière très simple.
Comme me le confiait récemment Alain Lambert, « la question des services clients par hotlines va devenir un des sujets majeurs de révolte des consommateurs dans les mois et années qui viennent ».
Le terme révolte revêt une signification toute particulière pour moi depuis quelque temps...
Quand je pense à la révolte du pronétariat ou aux pronétaires en général, je n’ai pas du tout une vision théorique du phénomène. Comme le précise bien Joël de Rosnay dans l’ouvrage auquel j’ai collaboré, les pronétaires constituent une nouvelle classe d’usagers des réseaux numériques capables de produire, de diffuser, de vendre des contenus numériques non propriétaires. Les pronétaires sont donc les citoyens qui sont sur Internet, qui sont favorables à son essor, et qui l’utilisent pour atteindre leurs objectifs, et surtout pour défendre leurs intérêts ainsi que leurs droits.
Pour aller dans le même sens, et peut-être un peu plus loin, j’ajouterai que si les prolétaires, historiquement et étymologiquement, ne disposaient que de leur progéniture comme ressource (du latin « prole »), les pronétaires, eux, ne disposent que d’Internet et des outils de production numériques s’ils veulent se faire entendre...
Avec l’explosion du phénomène de la vidéo sur Internet, je pense que nous allons voir apparaître prochainement une nouvelle catégorie de vidéo-blogueurs que l’on pourrait appeler les "activistes" ou, si on veut enlever toute connotation politique, les "témoins citoyens". Il s’agit de tous ceux qui auront décidé de témoigner de certains dysfonctionnements graves de notre société en les filmant. Parfois, l’impact des images peut être bien plus percutant que celui de l’écrit. Vous avez beau décrire en long et en large que le système des hotlines payantes est inefficace et coûteux, si vous arrivez à le montrer avec une vidéo, l’impact peut être bien plus puissant.
Pour conclure, je pense qu’avec les vidéo-blogs, le phénomène de la vidéosurveillance va s’inverser. Jusqu’à présent, c’étaient les mairies et les magasins qui imposaient une vidéosurveillance, du haut vers le bas, afin de filmer les prétendus abus de leurs citoyens ou consommateurs. Maintenant, c’est l’inverse qui se produit. Avec leurs milliers de caméras, ce sont les citoyens qui décident d’aller filmer les conseils municipaux de leur ville pour témoigner des excès de certains hommes politiques, et les consommateurs feront de même avec des vendeurs peu scrupuleux. Voilà une facette de la "révolte du proNétariat", qui risque de ne pas plaire à tout le monde... Naturellement, ce processus n’est pas sans risques, et les dérives potentielles sont très fortes (populisme, manipulation des images, désinformation accrue...) mais le phénomène est inéluctable. A nous de trouver les garde-fous nécessaires pour minimiser les dérives potentielles.
Pour ceux qui n’ont pas peur de s’ennuyer, ou qui veulent vérifier les versions d’origine sans montage, voici les versions intégrales de l’appel du 10/01/2006 enregistré au format audio (mp3) ainsi que de l’appel du 12/01/2006 enregistré au format vidéo (flash et wmv) :
ENREGISTREMENT AUDIO COMPLET (10/01/2006)
ENREGISTREMENT VIDEO COMPLET (12/01/2006)
Quand Noos me raccroche au nez (version longue)
Vidéo au format Windows Media Player
Et pour vous montrer que Noos est loin d’être un cas isolé, une excellente vidéo (bien plus professionnelle que la mienne) qui concerne Wanadoo, réalisée par Julien Mabut (Jum Tv) et qui probablement attristera à nouveau le sénateur Lambert, puisque c’est son nouveau fournisseur d’accès à Internet...
Remerciements : l’illustration initiale, parue sur Les Echos, a été publiée avec l’accord de son auteur, le dessinateur Dimitri Champain
05 mars 2007
23 février 2007
La Poste: trop longue attente au guichet
Le client est Roi, l'usager n'est rien
Ils sont de ces lieux où chacun doit régulièrement, entrer, attendre, échanger quelques mots - souvent vainement courtois- , puis sortir avec le soulagement de la tâche accomplie. Les bureaux de Poste, puisqu'il s'agit d'eux, ont récemment évolués, mais pas nécessairement dans le bon sens. Tels ceux de la Poste située rue d'Alésia. (Paris 14e)
Alors que l'entrée se faisait avec un cérémonial consistant à retirer son petit numéro, puis à attendre en le froissant et défroissant sur une chaise que celui ci soit appelé, il a probablement semblé aux personnels de La Poste que le motif principal d'insatisfaction venait d'une attente trop longue pour la plupart des clients. Et pour cause, les classiques 20 minutes d'attente pour le retrait d'une lettre recommandée ou du colissimo qui n'a pas daigné tout seul prendre l'ascenseur pour monter au deuxieme étage alors que vous l' y attendiez, semblent parfois irriter le bedeau.
Qu'à cela ne tienne, La Poste a donc trouvé la solution afin de le satisfaire: Fluidifier l'attente. Parfait semblerait-il !
Ainsi, quelques paneaux laconiques indiquent une modification apportée afin de "fluidifier l'attente par l'installation de guide file" : le concept de fluidification du traffic semble emprunté à d'autres(...). Retirons les chaises, cela les fera courir ou les dissuadera de venir, ont dû cogité les receveurs des bureaux de Postes. Remplaçons-les par des guides files qui n'ont plus rien à envier à ceux du Big Mountain de Disneyland. Peu efficace semble t-il puisque les 20 minutes d'attente assise se sont commutées en 20 minutes d'attente en station verticale*. Les aspects bénéfiques, puisqu'il y en a, permettent de diminuer dès l'entrée le mécontentement du client: celui savait auparavant qu'il devait attendre 20 minutes, puisque son petit ticket lui indiquait. Plus de ticket, plus de temps annoncé. Cet effet semble toutefois de très courte durée, à en lire les cahiers de doléances disponibles à chaque guichet (cela sous-entend que l'usager a finalement réussi à atteindre le-dit guichet): les messages les moins insultants sont d'une virulence rare à l'égard de La Poste.
Que l'on se rassure, les cahiers d'écolier bien remplis seront lus a ainsi affirmé la guichetière, voulant persuader que ces cahiers étaient le point d'orgue d'une communication parfaite entre un service public et ses usagers.
Dommage, parfois on souhaiterait juste être son client.
Pascal
* Quelques chaises ont été conservées toutefois pour les personnes ayant une pénébilité à la station debout, mais hors du guide file. Risquent de faire la queue longtemps...
07:00 Publié dans Curiosités | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note
Commentaires
J'ai déja attendu plus d'une demi heure une fois, vous avez raison au moins avant on était assis, il n'y a même pas de siége pour les handicapés, c'est lamentable.L'autre jour j'ai voulu retirer un formulaire pour des chéques emploi service, on a exgigé que je fasse la queue, je n'avais pas le temps d'attendre un quard d'heure au moins, je suis allé dans un autre bureau de poste...Bon courage aux autres usagers.....
La hiérarchie ce n'est pas brillant, il faut se mobiliser pour que cela change
Cordialement
Ecrit par : lethielleux | 05.06.2006
Technorati: La Poste, service clientRadiations : Neuf règles d’or pour déjouer les pièges de l’ANPE
source de l'article: ac.eu.org
dimanche 28 janvier 2007, par AC ! Paris Air Libre, RTO Paris
En un an de permanence anti-radiation, les précaires d’AC ! et de RTO ont vu le pire : convocations jamais reçues, radiations maintenues malgré les justificatifs légaux (certificats médicaux, attestation de l’employeur ou de l’organisme de formation).
Nous avons vu des agents zélés piéger les précaires en leur soutirant des infos susceptibles de les faire radier, par exemple en leur faisant écrire que leur état de santé ne leur permettait pas d’être à la recherche permanente et effective d’un emploi ou qu’ils avaient des problèmes de garde d’enfant.
En un an, nous avons aussi vu l’efficacité de la solidarité : dans l’immense majorité des cas, l’intervention collective et publique à deux, à quatre ou à dix permettent l’annulation de la radiation, même quand elle est légalement justifiée, même quand les délais de recours sont épuisés.
Pour éviter d’en arriver là, voici 9 règles d’or que l’expérience nous dicte :
RÈGLE D’OR 1 : la parole passe, les écrits restent.
Chacun de vos contacts avec l’ANPE doit laisser une trace écrite : le téléphone ou les déplacements à l’agence sans délivrance d’une attestation de passage ne vous donnent aucune garantie.
Nous avons recueilli des dizaines de témoignages qui vont dans le même sens : des chômeurs téléphonent ou passent à l’agence pour dire qu’ils ne pourront être présents à une convocation mensuelle, on leur répond qu’il n’y a pas de problème, que le conseiller sera prévenu, qu’un autre RDV leur sera fixé.
Résultat : deux semaines après, la radiation tombe !
De la même manière, quand l’avis avant radiation vous parvient, tout recours, toute explication de votre absence doivent être écrits.
Nombre de précaires, téléphonent voire même passent après le RDV manqué à l’ANPE ; on leur répond qu’il n’y a pas de problème, et bien souvent la radiation définitive arrive et une partie des voies de recours sont épuisées.
Donc, le seul moyen de prévenir ces entourloupes c’est l’écrit.
envoi en recommandé des courriers ou
dépôt à l’agence avec demande d’attestation de dépôt.
RÈGLE D’OR 2 : pas de nouvelles, mauvaise nouvelle.
L’immense majorité des précaires inscrits à l’ANPE sont désormais assujettis au contrôle mensuel, même si des disparités existent localement. L’immense majorité des radiations le sont pour absence à convocation.
La récurrence des témoignages dans ce sens montre bien que de nombreux précaires ne reçoivent jamais des convocations prétendument envoyées par l’ANPE, mais directement l’avis avant radiation, voire la radiation définitive.
Si vous êtes déjà dans le dispositif de contrôle mensuel, si vous êtes inscrits depuis quelques mois à l’ANPE et qu’aucun courrier ne vous arrive, pensez à les contacter vous-mêmes ne serait-ce que pour vérifier qu’il n’y a pas une procédure de radiation en route.
RÈGLE D’OR 3 : je suis à la recherche permanente d’un emploi (en tout cas c’est ce que je dis à l’ANPE).
Vous avez des problèmes pour faire garder vos mômes, vous êtes dépressif et vous n’arrivez tout simplement pas à lire une annonce ANPE, vous avez des problèmes de logement et d’autres urgences qu’envoyer des CV toute la journée.
Et bien, l’ANPE n’est surtout pas le lieu où en parler, même si vous avez besoin d’une oreille attentive et si vous cherchez des solutions.
Pourquoi ? Parce que le Code du Travail stipule que pour avoir droit aux diverses allocations chômage, il faut être à la recherche permanente et effective d’un emploi. Si, pour une raison ou pour une autre, vos problèmes sociaux ou de santé vous empêchent de chercher du boulot, ils suffisent pour que vous soyez radié.
Nous avons vu les pires horreurs dans ce domaine : des allocataires de l’ASS, à qui on impose visites médicales ou que l’on cuisine sur leur état de santé, pour les faire déclarer inaptes au travail et les faire sortir du dispositif, des parents radiés avec la mention "s’occupe de ses enfants", des SDF radiés...
Tenter d’attendrir son conseiller est un jeu dangereux. Si vous tombez sur un juste, il ne fera pas apparaitre ces éléments sur votre dossier, ou vous donnera discrètement l’adresse de collectifs de précaires, mais si ce n’est pas le cas, vous avez de bonnes chances d’être éjectés du dispositif.
RÈGLE d’OR 4 : je n’ai rien reçu, je vous le jure.
L’ANPE a un petit problème avec les convocations. Les envoyer en recommandé, ça coûte cher. Le hic, c’est que plusieurs décisions de justice ont confirmé la règle : en cas de litige, c’est à l’ANPE de prouver qu’elle a bien envoyé le courrier, pas au convoqué de montrer qu’il ne l’a pas reçu.
Cette petite faiblesse du dispositif ne signifie pas que le recours en justice soit le meilleur moyen de faire annuler une radiation : en effet, c’est très lent et bien sûr l’ANPE peut faire appel, ce n’est donc pas ça qui va régler vos problèmes de revenus.
Mais du coup, dire qu’on n’a pas reçu une convocation est le meilleur moyen de se protéger quand on a manqué le rendez-vous.
Par exemple quand
vous êtes parti en vacances sans prévenir l’ANPE et l’ASSEDIC comme la règlementation vous l’impose,
vous n’avez pas indiqué votre nouvelle adresse à l’ANPE ou à l’ASSEDIC, ou vous recevez votre courrier à une adresse où vous ne passez pas assez souvent,
vous avez oublié le RDV, ou tout simplement vous n’avez pas eu le courage d’y aller.
Soyons clairs, dans toutes ces situations, si votre objectif est d’être reconnu comme le chômeur le plus honnête de l’ANPE, statut non rémunéré, dites la vérité.
Mais si vous voulez conserver votre revenu de remplacement, ce qui fait de vous, non pas un assisté mais une personne qui garde ses droits, alors il vaut mieux mentir.
RÈGLE D’OR 5 : se soumettre sans discuter, ce sera subir toujours plus.
Derrière tous les discours sur l’aide au retour à l’emploi, se cache une réalité comptable dont tous les agents un peu sincères peuvent témoigner : chaque agent a un "portefeuille" d’inscrits à gérer.
L’agent qui gère bien et qui peut donc espérer grimper dans la hiérarchie est celui dont le portefeuille diminue rapidement.
En cette période de chômage de masse, le meilleur moyen de faire diminuer le nombre d’inscrits, n’est évidemment pas de leur chercher un boulot ou une formation choisie.
Donc l’agent qui veut être bien vu et grimper les échelons a tout intérêt à faire ce qu’on lui dit : radier, mais aussi vous proposer des stages bidons, des formations moisies, du travail gratuit qui vous font sortir du dispositif un mois ou deux.
Si vous êtes du genre je vais dire oui à tout pour ne pas avoir d’emmerdes et me faire bien voir, vous allez faire le bonheur du conseiller carriériste, qui en vingt minutes chaque mois trouvera le moyen de vous imposer un emploi du temps bien chargé.
Par contre, si vous êtes ferme, décidé, si vous montrez que vous connaissez vos droits, le conseiller carriériste a de bonnes chances de ne pas vouloir perdre son temps.
RÈGLE D’OR 7 : Je suis en perpétuelle demande.
Tout le temps passé en entretien à vous refuser des choses est du temps en moins pour vous en imposer.
L’ANPE est là pour vous aider, qu’ils disent ? Prenez les au mot.
N’arrivez jamais à un entretien sans avoir prévu des demandes à formuler : un billet de train pour aller à un entretien, la liste de tous les organismes de formation susceptibles de proposer LE stage qui vous intéresse, les études de marché disponibles pour le secteur où vous voulez créer votre entreprise, vos droits à accéder à tel ou tel financement. N’oubliez surtout pas de lui rappeler chaque mois ce qu’il n’a pas fait le mois dernier.
Si on vous propose une offre d’emploi, en contrat précaire, vous n’êtes pas forcément contre, mais avant de vous engager vous avez besoin de connaitre les possibilités de formation, les conditions d’accès à la prime pour l’emploi, le taux d’embauche moyen en CDI après ce type de postes, le statut des heures supplémentaires.
Et naturellement, il est impératif qu’on vous explique clairement les possibilités de cumul salaire/allocation et ce qui se passe si vous cumulez deux emplois à temps partiel.
De même s’il s’agit d’un stage imposé : quelles sont les compétences professionnelles des formateurs, serez-vous rémunéré, combien de retours à l’emploi après, s’agit-il d’en sortir avec un diplôme ou seulement un certificat de qualif pour une entreprise donnée ?
Soyez plein de "j’ai appelé le Ministère, on m’a dit autre chose", "j’ai vu sur internet qu’il y avait un problème sur cette question", "j’ai rencontré d’autres demandeurs d’emploi qui ont suivi cette formation et ils m’ont dit qu’ils avaient perdu leur temps".
RÈGLE D’OR 8 : je ne dis jamais oui tout de suite.
Quel que soit le niveau de pression, c’est comme au commissariat, on prend le temps de voir son avocat.
Donc, quand l’agent veut à toute force nous faire accepter quelque chose maintenant, que ça nous intéresse ou non, on prend son temps, on lui indique poliment mais fermement qu’on va y réfléchir.
Et l’on n’hésite pas à lui dire qu’on va consulter un collectif de précaires pour connaitre ses droits, et qu’éventuellement on reviendra accompagné, ce qui est un droit.
RÈGLE D’OR 9 : ON NE RESTE PAS SEULe. Dans la mesure du possible, on se rend toujours accompagné à l’ANPE, même pour le contrôle mensuel.
Voir l’article complet
5 Messages de forum
-
Radiations : Neuf règles d’or pour déjouer les pièges de l’ANPE
31 janvier 2007 11:36, par claudie sanchezbonjour (façon de parler...)
voilà un nouveau thème de réflexion : la radiation pour fin de CDD, qui plus est, cdd à 20h par semaine
du 16/01/06 au 15/01/17, j’ai travaillé en CDD, 20 heures par semaine j’ai continué à pointer... jusuqe-là tout va bien ( ?!)
les heures travaillées entre 2002 (fin de mon CDI) et aujourd’hui n’ont jamais été prises en compte par l’ASSEDIC
aujourd’hui 31 janvier 2007, je vais sur le site de l’ASSEDIC pour pointer, et j’apprends que j’ai été radiée à compter du 15...
j’ai fait partie de la "charette des recalculés"... j’ai été radiée à cette époque-là pour non présenatation à une convocation de l’ANPE jamais reçue... ça vous rapelle quelque chose ???
il se trouve que mon métier est : Conseillère en Insertion Professionnelle, donc je travaill au contact le plus étroit avec anpe et assedic - bien que, rassurez-vous, ni moi ni mes collègues n’avons jamais accepté de nous rendre complices des manoeuvres - légales ou non - de ces organismes à l’égard des demandeurs d’emploi. il se trouve également, que bien qu’aux "premières loges", grand nombre d’informations administratives et légales détenues par ces organismes et les ministères afférentsne nous sont pas accessibles...
Par le plus grand des hasards, auriez-vous les textes, les directives,... que sais-je ? permettant de comprendre, de vérifier si la procédure est légale, si je peux (nous pouvons tous) faire quelque chose ???
merci de vous pencher là-dessus
et CON-TI-NUEZ !!!! votre association est iondis^pensable
claudie sanchez
- Radiations : Neuf règles d’or pour déjouer les pièges de l’ANPE 7 février 2007 15:48, par Un pacifiste un peu reveur
Bonjour, je passais par hasard sur des sites afin de trouver des informations et je suis tombé sur votre site, bien evidemment je m’y suis arreté et pour cause : je suis conseiller a l’ANPE.
Nous avons accueilli recemment le suivi mensuel (pour vous c est du controle ce que je peux encore comprendre) J’adhere a plusieurs choses qui sont ecrites ici comme la lourdeur administrattive, le fait qu’on ne recoive pas tout le temps son courrier, les radiations qui appraissent comme çà sans raison.(je passe là dessus on pourrait en parler des heures...)
Là ou j’adhere moins, c’est la généralisation du caractère démoniaque du "conseiller", vil et abjecte petit etre qui ne vise qu ’radier en vue d’obtenir une promotion.
Je ne nie pas que cette categorie de conseiller existe, mais a ma connaissance elle est quand meme minoritaire. Pour ma part, je suis parti sur ce metier dans l’optique d’apporter un service a la personne et non de la desservir, bien sur on a pas toujours reponse a tout, mais avec un mois avant de se revoir, on a le temps de rechercher. Je ne pense pas etre le seul a avoir une reelle volonté de faire bouger les choses.Les gens que j’ai en "portefeuille" (et oui ca s’appelle bien comme çà), je ne les reçoit pas pour remplir des quotat et je ne cherche pas a faire qu’ils soient radiés.
Alors meme si ca existe, ce serait judicieux de ne pas généraliser et de ne pas se mettre au niveau de certaines personnes (je le redis minoritaires) pour qui le demandeur d’emploi n’est qu un "feneant qui veut continuer a glander en touchant son RMI" (individu existant mais egalement en minorité).
Je vais continuer a explorer votre site bien construit en espérant y trouver également des choses permettant d’"agir contre le chomage" : des adresses utiles pour les formations, comment entrer dans ces formations, comment trouver ce que l’on veut faire, comment trouver une entreprise qui pourraient nous embaucher, comment vivre de ce que l’on aime... et tant d’autres sujets comme les aides aux chomeurs trop souvent méconnues meme de notre part (j’entend par là les conseillers, la regles d’or où l’on dit d’arriver avec des questions est pour moi la meilleures, personnellement je ne sais pas tout mais si on vient me voir avec une question je vais tout faire pour apporter les reponse ou les adresses ou les avoirs)
J’espere pour vous que vous ne sombrerez pas dans l’ultra-syndicalisme qui passera au crible les (nombreux) travers de la société mais n’apportera pas de réelles tentatives de solutions.
Il y a du bon partout, bon courage a vous
- Radiations : Neuf règles d’or pour déjouer les pièges de l’ANPE 7 février 2007 16:34
Si vous cherchez des offres d’emploi sur le site d’AC !, vous allez être déçu. Nous sommes une association de défense des droits des chômeurs et précaires. Pour les officines dont la fonction est de fournir de la main-d’oeuvre bon marché aux employeurs, voir les associations d’insertion, les agences d’intérim et...l’ANPE.
Par contre, si vous voulez savoir ce que vos collègues pensent de votre institution, rendez-vous sur
Etat des lieux morose du syndicalisme à l’ANPE
Allez, sans rancune. Personne n’est parfait.
AC ! 54
- Radiations : Neuf règles d’or pour déjouer les pièges de l’ANPE 7 février 2007 16:45
Voir aussi et surtout RévoltéEs de l’ANPE
AC ! 54
-
- Radiations : Neuf règles d’or pour déjouer les pièges de l’ANPE 7 février 2007 20:49
Bonsoir
Si vous parcourez ce site vous verrez que nous sommes en permanence solidaires des luttes des travailleurs de l’ANPE et notamment de ceux qui sont précaires, en contrat aidé particulièrement. Vous verrez qu’AC ! Paris et d’autres ont toujours relayé les appels des syndicats ANPE et ASSEDIC à la grève. Il n’est pas dit dans cet article que tous les agents anpe sont des salauds : il s’agit d’un article de conseils et d’auto défense pour les précaires confrontés au contrôle et à l’arbitraire : quand on arrive à son entretien , on n’est pas censé deviner qui est l’agent en face de nous et une attitude aimable n’est pas une garantie. Sinon juste un point : sur la minorité qui touche le RMI et ne veut pas travailler.Je ne sais pas ce que vous voulez dire par là : que des gens ne veuillent pas aller bosser, parce qu’ils n’en peuvent plus du merveilleux monde de l’emploi , parce qu’ils n’ont pas envie de perdre leur vie pour un SMIC qui ne permet même plus de se loger ou d’avoir accès à plus qu’au ( strict ) minimum, parce qu’ils se sentent plus utiles dans d’autres activités que dans un emploi de contrôleur ou dans une usine d’armement ou de conneries inutiles ? Et alors ceux là, il faudrait leur retirer leurs misérables 400 euros ? C’est à cause d’eux si pendant ce temps là d’autres se lèvent à cinq heures du matin ? Mon projet de société c’est un projet, ou bien sûr il faudra bien parfois se lever à cinq heures du matin, que les boulots utiles mais épuisants soient faits, mais pas toujours par les mêmes pour pas un rond . Celui de ceux qui stigmatisent de prétendus fainéants et assistés, c’est celui qui se dessine dans ce pays : des patrons qui volent doublement les salariés, en les payant aux lance pierre et en piocchant dans les caisses de solidarité , si bien qu’entre les EMT, les contrats aidés et les exonérations de charges, il est aujourd’hui possible de faire tourner sa boite presque exclusivement avec des travailleurs qui ne coutent rien ou des miettes.Et de l’autre, au pire les morts de misère, au mieux travailler toujours plus pour vivre toujours moins bien. Je m’éloigne du sujet et vous savez tout ça mieux que moi, puisque ces offres d’emploi de merde, vous les voyez passer tous les jours.
Donc sans rancune et à bientôt.
Une Rmiste d’AC ! Paris
-
-
Technorati: anpe
Des méthodes scandaleuses à ANPE
"Auto-radiations" : une ANPE occupée
Samedi, 13 Janvier 2007
Jeudi, le comité CGT des Privés d'emploi & Précaires du Var a occupé l'agence locale pour l'emploi de Roger, 57 ans, chômeur inscrit à l'ANPE depuis 2001 et "auto-radié", afin de le réintégrer dans ses droits et dénoncer les milliers de radiations opérées par les ANPE dans l'unique objectif de provoquer une baisse artificielle du taux de chômage.
Aux radiations traditionnelles souvent inacceptables dans le parcours des demandeurs d'emploi s'ajoutent à présent les "auto-radiations" proposées par des conseillers professionnels de l'ANPE, et signifiées à la soi-disant demande des intéressés : à croire que c'est une nouvelle lubie de chômeurs qui se sentent subitement coupables de percevoir des indemnités alors qu'ils sont sans travail et donc sans ressources...
Roger, ouvrier dans le bâtiment, a été licencié de son entreprise il y a quelques années, suite à un accident du travail (chute d'un échafaudage) ayant entraîné de multiples opérations chirurgicales dont la pose d'une prothèse de hanche, et n'avait pu reprendre son poste sur décision de la médecine du travail. C'est donc après de longues années de bons et loyaux services qu'il a été remercié par son employeur. Il a été reconnu "adulte handicapé" au taux de 60% par la Cotorep et est demandeur d'emploi depuis 2001.
Roger a été récemment convoqué par son conseiller professionnel ANPE pour une réunion collective pendant laquelle il a expliqué qu'il ne pouvait pas répondre aux offres d'emploi correspondant à son profil en raison de son handicap car il a besoin de travailler sur un poste adapté, ce que les employeurs lui refusent. Son sympathique conseiller a donc décidé qu'il n'était pas en mesure de rechercher un emploi et a décidé de procéder à sa radiation à compter du 5 janvier, malgré ses protestations.
C'est donc sans étonnement mais avec une immense amertume que Roger reçoit sa lettre de radiation et, ô surprise, il constate qu'il s'agit d'une radiation à sa propre demande dont le courrier précisait "Vous demandez votre radiation… ", écrit à la main par un employé de l'ANPE ! Roger a aussitôt décidé de réagir et s'est adressé au comité CGT Privés d'emploi & Précaires de sa localité. Accompagné d'un délégué cégétiste, il s'est rendu à son ALE pour rencontrer son conseiller mais ce dernier était soi-disant absent. Un entretien a donc été demandé avec la directrice de l'agence, mais cette dernière était également soi-disant absente... Il a donc été programmé une "action coup de poing".
Occupation de l'ANPE
Les militants du comité CGT Privés d'emploi & Précaires du Var sont arrivés sur les lieux vers 10h30 et ont collé des affiches indiquant : "ANPE OCCUPÉE". La presse, informée de leur action, est arrivée sur place, à savoir France 3, RTL, Var-Matin, La Marseillaise, France Bleue Provence et Vitamine.
La directrice de l'agence, accompagnée d'une chargée de communication déléguée par la Direction de l'ANPE du Var, est venue à leur rencontre pour leur annoncer qu'elle acceptait de recevoir Roger ainsi qu'une personne de son choix afin de traiter cette affaire en toute confidentialité. Mais il a été exigé qu'elle se prononce auparavant sur son éventuel pouvoir de réintégrer Roger si elle le décidait. Sur l'insistance des militants devant son refus de répondre, elle a malgré tout annoncé que cela était possible. La chargée de communication s'est alors adressée aux journalistes pour leur dire qu'elle les informerait des suites de l'affaire.
Durant l'entretien, l’"auto-radié" a été réintégré en tant que demandeur d'emploi. Puis le responsable de la CGT Privés d'emploi & Précaires du Var a demandé une rencontre avec le directeur délégué de l'ANPE du Var afin de discuter du traitement de l'Agence de toutes les radiations prononcées dans le département.
Pendant ce temps, la chargée de communication a remis un communiqué de presse aux journalistes encore présents : <<>>
Une "mauvaise interprétation"
Le comité CGT Privés d'emploi & Précaires du Var a vivement contesté ce communiqué de presse qui persistait à mettre en cause Roger, et le journaliste de France 3 a fait remarquer à la chargée de communication que la lettre de radiation spécifiait d'une manière non équivoque qu'il s'agissait d'une auto-radiation. Cette dernière a insisté sur le fait qu'il s'agissait seulement d'une "cessation d'inscription", comme notifié dans le titre du document, et non d'une radiation comme notifié dans le corps du document. Comprendra qui pourra les subtilités de l'ANPE !!!
Dans le petit reportage de France 3 diffusé aux infos du lendemain soir, la directrice de l'agence expliquait qu'il s'agissait certainement d'une "mauvaise interprétation" du conseiller ANPE et que cela était probable, vu le nombre de DE que les conseillers ont à suivre... Sauf qu'il ne s'agissait nullement d'une mauvaise interprétation mais bien d'une volonté du conseiller de radier Roger.
Ensuite, l'entretien avec le directeur délégué de l'ANPE du Var s'est limité à la communication du discours officiel de notre ministre de l'INcohésion sociale, et au refus de reconsidérer les milliers de radiations de l'ANPE dont le but est de provoquer la baisse artificielle du taux de chômage.
Le comité CGT Privés d'emploi & Précaires du Var a quitté les lieux en milieu d'après-midi avec Roger qui est reparti chez lui, toujours avec ses problèmes de santé et de chômage, mais soulagé d'avoir récupéré ses droits et son ASS (allocation spécifique de solidarité = 14,51 € par jour) pour continuer à chercher du travail, et survivre.
Victorine
source actuchomage.org
technorati: anpe
21 février 2007
Avec Noos, la TNT gratuite coûte 4,5 euros par mois
proposé sur le site de morandini on peut lire l'article suivant:
mercredi 22 mars 2006
100.000 parisiens privés de TNT
Ce matin, le Parisien IDF, revient sur les problèmes liés à la distribution de la TNT, en particulier dans les logements sociaux cablés.
Extraits
Un an après son arrivée dans la capitale, la télévision numérique terrestre n'est toujours pas distribuée dans plus de 100 000 logements du parc social de Paris. Les causes de ce dysfonctionnement n'ont rien à voir avec un problème technique, mais avec un différend commercial qui oppose les bailleurs sociaux (au premier rang desquels l'Opac) à l'opérateur privé UPC-Noos. « Nous sommes pris en otages par Noos, qui veut faire payer l'accès à la TNT alors que ce service est normalement gratuit », s'indigne Michel Spinat, président d'une amicale de locataires dans le 19earrondissement.
Actuellement, chaque foyer doit acquitter 0,85 € par mois dans le cadre du « service antenne » qui permet de recevoir les six chaînes hertziennes et quelques autres chaînes gratuites (TV5, Euronews, Infosport...). Désormais, pour avoir accès à la TNT, Noos propose à chaque locataire de régler 2 € pour la location du décodeur, auxquels s'ajouteraient 2,50 € pour le « service antenne TNT collectif », soit un total de 4,50 € par mois. En réalité, cette augmentation de tarif était prévue dans le contrat d'origine entre les bailleurs sociaux et le câblo-opérateur. « Mais l'accord de base prévoyait une hausse avec des coûts raisonnables », indique l'Opac, le plus gros gestionnaire de logements (110 000 à Paris), en cours de négociation avec UPC -Noos.
Technorati: foutage de gueule, noos, service client, numéricable
La Poste: remboursement des livraisons hors délai
Nous remarquons que couramment, les 48h garantis d'un colissimo deviennent 96 heures...
Pourquoi payer si cher un service au rabais?
Garantie de délai
En supprimant ColiEco, la Poste impose Colissimo, et son délai garanti. Si votre paquet est acheminé en plus de 48h00, vous avez droit à une indemnisation. Personnellement, peu m'importe que mes paquets arrivent en 2 ou 3 jours, mais puisqu'on m'impose le systeme, je fais valoir mes droits à indemnités. Conservez-bien la Preuve de Dépot. L'indemnisation peut avoir lieu jusqu'à 12 mois après dépot du colis.Comment connaitre la date de livraison ?
- En vous rendant dans tout bureau de Poste, avec la preuve de dépot, jusqu'à 12 mois après dépot du colis;
- Par Internet, sur le site de laPoste: Suivre un colis, jusqu'à 1 mois après dépot du colis; Indiquez-y le N° de colis (souligné en rouge sur notre exemple).
La date de dépot est indiqué sur la preuve, ici souligné en rouge. L'heure indiquée est toujour "17H", et non l'heure réelle de dépot. Cela signifie : "Déposé avant 16h30".
Attention : Si vous avez déposé votre colis après 16h30, la date de dépot à prendre en compte est le prochain jour ouvré. On peut voir cela au niveau de l'heure de dépot. il n'est alors plus indiqué "17H", mais "*H".
Exemple :
Votre date de dépot est 23/01/07 17H. Si la date de livraison ou de mise à disposition est supérieure au 25/01 /07, vous avez droit à indemnisation.Procédure de réclamation "hors-délai"
La réclamation est faite par l'expéditeur. Pour toute réclamation, il vous faut uniquement la Preuve de Dépot. Notez-y au stylo, pour vous, la date de réception.Rendez-vous dans votre bureau de Poste, aux heures calmes de préférence. Le postier vérifiera à l'écran les infos d'acheminement, prendra une photocopie de votre Preuve de Dépot.
Un accusé de réception vous sera envoyé le lendemain, pour chaque réclamation.
Le traitement durera ensuite quelques jours, aux termes desquels la Poste vous adressera des bons d'expédition.
On peut estimer le taux de hors-délai à environ 10%.
Auteur : ArgusPhoto le 01-01-2007 à 22h12. Modifié le 03-02-2007 à 14h12.
Technorati: foutage de gueule, La Poste, service client
20 février 2007
Noos / Opac il faut que cela cesse
L’OPAC se plaint de l’augmentation des tarifs pratiqués par Noos-UPC
Publié Mardi 12 avril 2005 par la rédaction dansDans une lettre adressée au CSA, l’Office public d’aménagement et de construction de Paris s’interroge sur la forte augmentation des tarifs du câblo-opérateur Noos-UPC suite à l’arrivée de la télévision numérique terrestre.
L’organisme dénonce « une proposition commerciale beaucoup trop élevée » et un service antenne (dans les immeubles collectifs) revu fortement à la hausse avec plus de 250% d’augmentation (soit 2 euros par appartement raccordé).
Communiqué sur le site de l'Opac
L’OPAC de Paris demande à NOOS des tarifs réalistes pour l’accès des locataires à la TNT
Paris, le mercredi 6 avril 2005
Dans le cadre de l’adaptation technique nécessaire pour que les locataires des 90 000 logements parisiens de l’OPAC puissent recevoir la TNT, NOOS a présenté à l’OPAC des propositions inacceptables. Elles se seraient traduites par une augmentation de 250 % du tarif actuel pour l’adaptation technique du « service antenne ». Pour ceux désireux, ensuite, de recevoir la TNT, l’augmentation totale se serait élevée à 650 % (adaptateur compris) !Le « service antenne » représente actuellement pour le locataire un coût de 0,84 euros par mois.
Dans l’intérêt de ses locataires, l’OPAC de Paris a donc rejeté cette proposition et demandé à NOOS de revoir ses conditions tarifaires pour les mettre en rapport avec la réalité des aménagements techniques nécessaires.
En 1996 et en 2000, l’OPAC de Paris avait négocié, avec l’accord des représentants des locataires, une convention avec NOOS. Cet accord prévoyait le raccordement des logements de l’OPAC au câble afin de garantir aux locataires la liberté d’accès à l’ensemble des chaînes distribuées par le câble, dans les meilleures conditions de prix. Cette convention prévoyait également l’arrivée de la TNT et de son accès, sous réserve de la faisabilité technique et économique. Les conséquences financières sur le coût du « service antenne » devaient se situer à un niveau raisonnable.
Aujourd’hui, en proposant des tarifs hors de proportions avec le coût des adaptations techniques nécessaires, NOOS pénalise donc les locataires de l’Opac en les privant du droit d’accès à la TNT.
Parallèlement, l’OPAC organisera une réunion de l’ensemble des bailleurs sociaux (SEM ou SA) ayant du patrimoine à Paris, pour définir une position et des actions communes.
Téléchargez le communiqué de presse en version PDF.
Pourquoi ne pas mettre fin à ce partenariat. Noos Numéricable n'est pas une alternative intéressante. Encore moins quand on voit comment elle traite ses clients: pompage et pas de service pendant des semaines.
Il faut que ça cesse.
Technorati: foutage de gueule, noos, service client, numéricable
Noos Numéricable : Moins 12 à 14% d'abonnés à la télévision par an
Franchement on se demande pourquoi des clients partiraient s'ils étaient satisfaits.
Je propose quelques pistes :
- arrêtez de prendre vos clients pour des buses
- fournissez le service que vous prétendez vendre
- le support client fait partie du prix, fournissez-le
- le service après vente apprenez ce que cela veut dire
- oubliez les 0.34€/min
Avec tout ça on n'est pas rendu
Et l'Opac qui oblige ses locataires à payer un redevance à cet opérateur merdique...
Technorati: foutage de gueule, noos, service client, numéricable
19 février 2007
La Poste nous "ennuie" par son incurie
Je maudis la poste !!
Par Bauréale le mardi 16 janvier 2007, 08:47 - Chieuse et râleuse - Lien permanent
A l'heure où vous lirez ce billet, je serai dans mon bureau de poste en train de casser la tête à mon facteur (ou à son responsable, je ne suis pas sectaire).
Un nouveau billet contre la poste, cela n'a rien de bien original. Mais je dois dire que depuis 1 an que je vis dans cet appartement, j'accumule les problèmes postaux.
J'ai failli me faire couper l'électricité en mai dernier car la poste renvoyait mes factures EDF sous prétexte que l'adresse était incorrecte. Il manquait simplement le numéro de l'appartement, sachant que mon nom est sur la boîte aux lettres.
Je ne compte plus le nombre de courrier que je ne reçois pas ou avec 15 jours de retard. J'ai renoncé à mes abonnements à des magazines car je ne les avais jamais en temps et en heure, et encore lorsque je les avais.
Je ne fais plus le compte des colissimo livrés en 4 jours.
Dernier fait d'arme de cette chère poste : l'Homme qui partage ma vie m'offre ce superbe lapin crétin (dont la photo illustre ce billet). Il est beau ! Je l'aime !
Le suivi postal m'indique "Colis déposé dans la boîte aux lettres du destinataire". Et comme vous vous en doutez, je n'ai rien !
Demain matin je file porter plainte à la poste. Et vu qu'ils vont me répondre que je suis de mauvaise foi, je sens que je vais exploser dans le bureau de poste (d'ailleurs, je vous déconseille le bureau de poste de Talence entre 8H30 et 9H).
Je sais que je vais me faire huer mais VIVEMENT QUE L'ENVOI DU COURRIER SOIT OUVERT A LA CONCURRENCE !!
Commentaires
Moi aussi j'ai des soucis avec mon facteur-colis. Celui qui me distribue le courrier, pas de problème, tout va bien ; mais celui des colis ... Le nombre de fois où on retrouve les paquets abandonnés devant la porte ... On est partis une semaine en vacances en début d'année, on avait demandé à la propriétaire de faire attention, au cas où, et on a bien fait ! Les volets étaient pourtant fermés, mais la propriétaire ne nous a jamais donné que 3 colis quand on est rentrés ! Elle n'aurait pas été là, nos colis traînait comme ça dehors à la vue de tout le monde pendant une semaine !
je suis entièrement d'accord : Vivement l'arrivée de la concurrence sur ce marché !!!!
aussi d'accord avec toi, c'est comme la SNCF, quand ils auront de la concurrence ils se bougeront peut-etre pour faire arriver certains de leur train avec moins d'1/2h de retard !
Euh, si tu veux on peut faire une descente ensemble, car j'ai moi aussi bien l'intention d'aller y pousser une gueulante : je vis et bosse sur Talence, et le courrier, cest l'HORREUR ! Je ne compte pas le nombre de lettres que je recois a la place de mes voisins, a croire que le facteur a du mal a lire les noms sur les boites au lettres !
Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
Moi, pour le moment je n'ai aucun problème avec la poste mais je suis solidaire avec ceux qui en ont. Et il y en a un paquet je le sais ! le pire c'est que la poste n'a pas d'obligation de résultat. Alors on peut toujours râler en attendant l'ouverture à la concurrence, c'est tout ce qu'il reste à faire. Mais des fois ça fait du bien...
idem, c'est pas mieux chez moi. Les facteurs-colis sont nuls dans mon bureau de poste!
Le dernier colis commandé sur le net, je l'ai fait livré au bureau, plus sur...
Par contre, juste une précision, quant à l'ouverture à la concurrence : si votre courrier est mal adressé, il sera traité soit avec beaucoup de retard, soit envoyer au rebus. S'il manque le numéro de la rue (là, je parle pour les gens qui habitent en campagne, parce qu'en ville, y'a longtemps que ces courriers ne sont plus traités), s'il n'y a pas votre numéro d'appartement, ce sera peu probable que le courrier vous parvienne, car pour faire face à la concurrence, ce seront des machines qui trieront le courrier, ainsi que la tournée du facteur (il n'aura plus qu'à prendre ses liasses de courrier et les mettre dans son vélo ou sa voiture, alors qu'actuellement, c'est lui qui le fait). Donc, pour les adresses imprécises, il n'y aura plus de pardon. Et puis, ce sera aussi la fin des tarifs lents, moins chers (ce qui explique que le coliéco est déjà disparu pour le particulier, et il va bientôt en être de même pour le timbre vert). Bref, je ne suis pas sûre que l'ouverture à la concurrence soit la solution à nos problèmes ...
Fin mot de l'histoire : mon colis était prêt à repartir parce qu'il manquait le numéro de l'appartement (j'y peux quoi si mon adresse a été tronquée par l'expéditeur au moment d'imprimer son étiquette ???). Mon nom est pourtant sur la boîte aux lettres et tout le reste de l'adresse est bonne.
Le gentil monsieur qui m'a reçu a admis que la personne chargée de la dsitribution faisait preuve de mauvaise volontée.
Tous les problèmes que je rencontre vienne de la même cause : absence du numéro d'appartement car l'adresse est tronquée par l'expéditeur. Je ne peux pas être derrière le cul de chacune des personnes qui m'écrivent !!
>> Sabine : Tu n'as pas de boîte aux lettres ? Il les laisse comme ça à la vue de tous ? Je suppose qu'une bonne mise au point ne change rien.
>> Fred : Tope là !!
>> Vendredi 13 : j'ai moins de soucis avec la sncf qu'avec la poste (bon j'ai moins affaire à eux aussi).
>> Vanessa : voir la suite de mon histoire. Apparement les facteurs talençais ont décidé de faire preuve de mauvaise volonté. Lorsque je vivais chez mes parents, je n'avais aucun problème de courrier mais depuis un an que je vis sur Talence, je les accumule !
Je suis obligée d'insister comme une malade auprès de mes interlocuteurs pour qu'ils vérifient 3 fois que mon adresse est correctement orthographiée et que tout rentre dans les cases.
Je veux bien qu'ils ont autre chose à faire mais un minimum de bonne volonté ne fait de mal à personne.
Par contre, le monsieur qui m'a reçu au guichet a été d'une gentilesse ! Je n'osais même plus me mettre en colère.
>> Fred : pour avoir parcouru en vitesse les CVG de la poste, je confirme que la poste ne peut être tenue pour responsable en cas de perte ou non distribution du courrier qui lui a été confié. C'est écrit noir sur blanc et ça fait peur.
>> Liloe : Je ne vais pas prendre l'option de me faire livrer au boulot (l'adresse est compliquée) mais chez mes parents, dont l'adresse est d'une simplicité à faire peur ! Ca éliminera les problèmes de numéro d'appartement.
>> Sabine : ton deuxième commentaire est assez effrayant, d'autant plus que les problèmes que je rencontre (je me répète) sont des problèmes dûs à une adresse tronquée (manque le numéro de l'appartement) et que je ne peux malhreusement rien faire pour empécher les logiciels d'édition de borderaux de tronquer mon adresse.
Et je confirme qu'en ville les courriers avec adresse incomplète sont tout bonnement ignorés.
A Saint-Aug ça va mais pour les colis même problème. Ils passent deux fois alors qu'on travaille, et sinon ils nous les laissent chez mon voisin. Celui-ci est sympa mais si c'était un con, est-ce que je reverrais mon colis ? En plus je trouve gênant que mon voisin me garde mes colis. C'est pas son boulot ! surtout que je suis au bas mot à 300m du bureau de poste ! et que je ne travaille pas le vendredi après-midi.
Je comprend tout a fait ce que tu veux dire ! Je vis sur Talence depuis 6 mois, et sincérement, je ne sais plus quoi faire :/ Peut-être mettre un girophare clignotant sur ma boite aux lettres ? Je vais y penser :p
Dis Bauréale, on se prépare une petite manif devant la poste de Talence ? Mes collégues nous accompagneront, ils en ont marre de voir le courrier arriver avec un mois de retard :D
Ptin mais c'est vraiment n'importe koi la poste avec leur colis et pis même les autres t'façon ! Les facteurs affirment que tu n'es pas là parce qu'il n'ont pas envie de prendre un ascenseur... à mon TAF, on a eu un avis de passage qui stipulait que nous étions pas là à 15h00... Hors l'entreprise est ouverte de 8h00 à 19h00 non stop... Et après les fonctionnaires on mauvaise réputation...
eh oui ce sont les joies de la poste ... moi qui vend pas mal de chose sur ebay, j'en connais qlchse .. parfois le courrier arrive en 2 jours parfois en 12 et le scolissimo entre 48h comme convenu ou 4 jours ... et là, premier du genre, j'ai un colis posté la semaine avant noel, qui n'est JAMAIS arrivé et rine ne m'a été retourné .. c'ets honteux!!! come si un colis peut se perdre!! à moins q'on l'aide un peu beaucoup, je ne vois pas ...
Bonjour à tous,
je suis dj à Paris et je commande mes disques vinyls en Angleterre. Avant ça mettait en tre 2 jours et une semaine pour arriver chez moi mais maintenant c'est 2 à 3 semaines minimum et ils s'en contre fouttent. Y a t il une solution ?
il faut savoir une chose : lorsque les colis sont perdus à la poste, c'est à dire pas d'adresse lisible du destinataire , ni de l'expéditeur, et ben les colis sont tout simplement gardés au chaud à la poste....et après une date limite, si personne ne les réclame, ils ont le droit d'ouvrir les colis et de vendre les objets aux enchères (généralement entre eux!) ...oui je sais ça fait peur. j'ai déjà perdu un colis d'une valeur de +40 euros( cadeaux de noel), sachant qu'il n'est jamais arrivé au destinataire et que les cadeaux sont quelque part à la poste, j'en ai mal au ventre!! évidemment je suis allée râler plusieurs fois , ils ne l'ont soit-disant jamais retrouvé. et avec ça j'ai droit à "mais vous auriez du prendre l'assurance"...'tain, c'est leur boulot de faire en sorte qu'on est pas besoin d'assurance, ça devrait déjà être assuré d'arriver à destination, non? VIVE LA CONCURRENCE !!!!!!!!!!!
marie laure : j'ai le même soucis, j'achète-vend aussi sur le net, ça en est désastreux !!!