04 décembre 2006

Bayrou dit ce qu'il pense à Claire Chazal 02/12/06



Opinions

« j?ai bien regardé cette interview hier soir et cela m?a fait plaisir de voir Bayrou remettre à sa place Claire Chazal comme il avait gifflé cette fois pour de vrai le petit videur de poches en 2002 .

Il est vraiment honteux de voir la différence de traitement lors de interview entre sarko-sego et les autres candidats à qui l?on oblige de se positionner par rapport à eux ou comme le borgne qui ne peut jamais expliquer son programme car passant son temps à répondre aux attaques calomnieuses. »

Anonyme

On est samedi, il est vingt heures, huit heures après sa déclaration. Bayrou est au journal de TF1, venu parler au plus grand nombre. Claire Chazal présente. Il s?était déjà accroché avec elle quand il avait critiqué les accointances entre propriétaires de médias et hommes de l?Etat, qui passent ou exécutent des commandes. Dassault, qui possède Le Figaro, par exemple, vit en grande partie des commandes de l?Etat. Bouygues, qui possède TF1, également. Lagardère, idem. Et Lagardère, ami de Sarkozy, et Dassault, de Chirac. Des amitiés, pourquoi pas, des commandes avec l?Etat, pourquoi pas, mais alors pas la mainmise sur les médias pour favoriser les liens avec les anciens, actuels ou futurs gouvernants. Voilà ce que disait Bayrou, à ce propos. Chazal avait défendu comme elle le pouvait sa chaîne.

Cette fois-ci, elle commence à lui parler de Sarkozy, puis de Royal et encore de Royal. Il en a assez : parle-t-elle de Bayrou ou d?autres candidats à Sarkozy ou à Royal ? Il dit que TF1, sans citer la chaîne mais en la visant directement parmi d?autres grands médias, veut orienter les choix des Français, qu?il en a assez. Chazal rétorque que ce sont tout de même l?UMP et le PS les plus grands partis. Il répond que c?est faux, qu?aux dernières présidentielles, ils n?ont fait que 40% à peine à eux deux. Il dit qu?il ne veut plus de cette France coupée en deux par les gué-guerres de ces deux partis qui s?accusent mutuellement de la chute de la France. Chazal dit que ce sont quand même eux qui sont toujours au second tour, et que la France a toujours été en quelque sorte divisée en deux. Il répond que la dernière fois, c?était droite contre droite. Elle dit que c?est rare. Il dit que c?est un symptôme, que c?est à ces problèmes, graves et complexes, qu?il propose une solution exceptionnelle, que ne connaît plus la France depuis de Gaulle. Il a tapé du poing sur la table, il ne s?est pas tu quand elle voulait le couper, il s?est affirmé, il a dit tout haut ce que beaucoup pensaient, loin de Paris, de la politique politicienne, il a parlé franc, honnêtement.

D'après un article de Stassin

Il avait déjà parlé de façon vive à Claire Chazal